Masquerade
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Forum inspiré de la Saga des Vampires de Manhattan
 
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 Hold on to memories, Still more lies ahead.

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Hold on to memories, Still more lies ahead. Vide
MessageSujet: Hold on to memories, Still more lies ahead.   Hold on to memories, Still more lies ahead. EmptyLun 18 Avr 2011 - 2:09

Hold on to memories, Still more lies ahead. 16l0a5eHold on to memories, Still more lies ahead. 1zqsm8l
(c) Celtic Cherokee & blondeandpetite


La nuit s’étirait, familière et vagabonde derrière la fenêtre close, tandis qu’il tirait une énième fois sur la cigarette qu’il portait à ses lèvres, tout son être tendu sous un agacement qu’il connaissait si bien… Lana. Que n’avait-il fait pour que cette soirée, cette nuit, n’en soit que plus agréable pour la jeune femme, désireux qu’il était de lui offrir ne serait-ce qu’une once de ce qu’elle espérait et qu’il lisait chaque fois qu’il s’enivrait de son sang, aspirant des choses qu’elle ne pouvait ne serait-ce qu’imaginer. C’était un lien étroit, comme un murmure dans l’ombre d’une âme, une confession sournoise qui s’enlisait dans son esprit chaque fois qu’il s’abreuvait à sa peau, percevant la douceur de son parfum, la finesse de ses courbes… Il aurait pu y perdre pied si l’éternité l’avait enveloppée elle aussi, il aurait pu, mais la vérité des secondes s’exilant, le rouge de son sang, le bleu du sien… ne pouvait le tromper, son corps vieillirait et son âme ne parviendrait pas à revivre, elle disparaitrait, le brisant assurément s’il s’autorisait…

Une nouvelle bouffée s’engouffra par ses lèvres, la nicotine cherchant à endormir sa colère… mais tout comme l’alcool, ses effets s’étaient faits moins évident à mesure que la transformation s’opérait, à mesure qu’il prenait pleinement possession de ses souvenirs, de ce qu’il était, de ses capacités. Mais il en aimait la saveur obséquieuse, appréciait cette habitude sommes toutes tellement humaine en un sens, tandis qu’il ressassait ce qu’il s’était passé ce soir-là. Si belle, stupéfiante dirait-on même, ce soir-là, dans cette robe qui épousait ses courbes, à l’image d’une rivière ondulante, insaisissable murmure aqueux parsemé d’étoiles scintillantes. Pas un défaut n’était venu ternir l’ouvrage, comme si le tissu n’était qu’une seconde peau, le voile naturel qui se devait de recouvrir sa peau, de la dissimuler aux yeux trop acérés de la convoitise environnante… Elle avait toujours été si belle, si…

Mais s’il n’y avait eu que cela, sans doute ne se serait-il jamais donné autant de peine pour quelqu’un, l’introduisant dans cet univers dont elle n’aurait jamais pu rêver, la finesse des mets, les lieux hors de prix… si ce n’était cette manie de chercher à le convaincre d’une vérité qu’il réfutait avec obstination, elle était… captivante. Tout comme l’errance de cette soirée, la brûlure de ses doigts sur sa peau, la suggestion lascive de leurs baisers, l’effleurement de sa gorge, mais il avait fallu qu’elle en demande trop. Combien de fois déjà lui avait-il précisé les limites qu’il ne désirait pas franchir, sous la crainte obséquieuse de se retrouver lui aussi piégé dans une situation qui le détruirait assurément lorsqu’il viendrait à la perdre… définitivement. Quel goût aurait alors l’éternité ? Quelle saveur épouserait ses lèvres ? Aussi ne cessait-il de cultiver la multitude de ses familières… aussi s’attardait-il à espérer ce lien qui ne lui était jamais réellement apparu, malgré les divers cycles égarés sur cette terre, malgré l’attrait maladif qu’il pouvait avoir de l’obsédante lumière. Alana était un ange de lumière, de douceur… mais terriblement mortelle.

Et lorsqu’elle lui avait suggéré de rentrer pour réaliser le caerimonia osculor, mais surtout bien plus encore, s’était-il tout simplement tendu, cherchant sous une douceur assassine à lui faire comprendre qu’il ne pouvait en être question. Ce fut la première fois qu’il la vit réagir ainsi à ce sujet, la première fois qu’elle montrait à quel point tout ceci pouvait la blesser. Pourtant qu’y pouvait-il ? Ne lui avait-il pas dit un nombre incalculable de fois les limites qu’il désirait conserver, adoucissant chaque seconde, éclairant chaque instant d’une aura différente, apaisante ? Il s’était montré d’une tendresse, d’une douceur… cherchant à adoucir ce sort duquel elle semblait vouloir se détacher, de sorte à étendre leur lien en une union charnelle qu’il ne voulait… ne pouvait lui offrir.

Il l’avait vu partir malgré ses tentatives pour l’apaiser, pour la faire rester, et il était certain que rien n’aurait pu alors la retenir. Blessée, obstinée, il l’avait vu disparaître sans esquisser un geste de plus, quand ses propres capacités auraient pu lui permettre de la rattraper si simplement. Mais sous le regard des sangs rouges, il s’abstiendrait tout simplement, refusant d’attirer l’attention sur lui… et puis la colère irradiait chaque courbe de la jeune femme, quand l’arrogance voulait qu’il ne la poursuive pas. Immobile sur la piste, blessé dans son amour propre, il ne tarda pas à sentir des courbes licencieuses contre son être, détail qui étira un sourire sur ses lèvres, tandis qu’il s’était retourné pour observer la nouvelle arrivante… délicieuse blondinette au sourire carnassier. Sans doute n’avait-elle pas perdu une miette de l’échange qui venait de se produire, de ce ton montant inconsciemment… quand lui-même ne percevait celle qui prit subitement en chasse la jeune femme qui comptait, n’en déplaise au ciel, et avait une venimeuse importance dans son existence.

Ses lèvres gagnèrent les siennes sous une impudente arrogance, tandis que le corps de la nouvelle venue se lovait indécemment contre le sien, pourtant l’ombre de la contrariété continuait à divaguer dans son être, et prendre une nouvelle familière ne le tentait en aucune manière à cette seconde. Aussi détourna-t-il son visage, se soustrayant à la passion venimeuse qu’elle cherchait à éveiller en lui, aventurière cavalière sur les lèvres de laquelle ses doigts se déposèrent, lui offrant l’opportunité de laisser son regard glisser à nouveau jusqu’au sien sans risquer d’être interrompu.

« Pas ce soir. » avait-il alors soufflé, tandis qu’il s’esquivait, prenant déjà la direction de la porte qu’il gagna en quelques frêles enjambées élégantes sans que la blondinette ne le suive.

Gagnant finalement l’extérieur, il avait juste enfoncé ses mains dans ses poches, jetant quelques coups d’œil aux alentours pour voir s’il parviendrait à apercevoir Alana, mais elle était déjà partie, comme il s’en doutait assurément. Et il n’allait pas tenter de la retrouver, ce serait comme chercher une aiguille dans une motte de foin… tant il ignorait si elle était partie en taxi ou tout simplement à pied. Peut-être rentrerait-elle chez elle, mais il n’irait sûrement pas l’y retrouver comme un amoureux peiné d’avoir perdu… vexé… celle qui comptait plus que tout. Ce n’était pas le cas, et puis elle reviendrait fatalement… si blessée qu’elle était, leur lien agissait ainsi, comme une corde qui ne se détendrait jamais, comme un besoin sournois de retrouver l’autre.

Ainsi se retrouvait-il à présent chez lui, dans son salon, une cigarette à la main, le regard braqué sur l’obscurité brumeuse qui lui faisait face, simplement troublée par les invulnérables lumières de la ville. Remuant une sombre humeur, alors qu’il ne s’était nourri à nulle autre gorge ce soir, comme si un goût de cendre aurait pu gâcher plus encore un autre baiser. Puisque de toute manière, la soirée était irrémédiablement gâchée par le départ, la réaction de la jeune femme… alors qu’elle avait été tout simplement parfaite un peu plus tôt. Le bruit d’une porte claquant légèrement le fit se redresser, esquisser quelques pas vers l’entrée qui se trouvait au bout du couloir, mais déjà se devait-il de traverser la pièce. Qui était donc là quand il se croyait plus seul que jamais ? Qui ? D’un geste distrait, il écrasa sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet, tandis qu’il gagnait la porte pour entrevoir…

« Lana ? » demanda-t-il d’un timbre intrigué… qu’elle revienne certes, mais si vite, si brusquement, si…

Son regard se plissa en constatant qu’elle se tenait la gorge, à cet endroit crucial que lui-même aimait baiser de ses lèvres, de ses crocs. Instinctivement, ce fut l’inquiétude qui voila ses prunelles tandis qu’il comblait d’une agilité surhumaine la distance qui le séparait d’elle, l’un de ses mains venant serpenter sur sa taille, sinueuse esquisse d’une surprise brûlante. Croyait-il une seule seconde qu’elle venait d’être mordue ? Non… une telle chose était tout à fait impossible, ou peut-être le sang bleu en question le regrettait-il amèrement à cette venimeuse seconde si tel était le cas. Nouveau voile de mensonge qu’il préservait dans un coin de son âme, alors qu’il s’enquerrait de son état, conscient qu’elle n’avait pu entrer qu’avec la clé qu’il lui avait confiée… comme une petite amie, peut-être était-ce trop semblable à cela, peut-être… mais qu’importait ces brumeuses interrogations à la vue de la situation.

« Est-ce que ça va ? Que s’est-il passé ? »
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Alana Huppert
Alana Huppert
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MessageSujet: Re: Hold on to memories, Still more lies ahead.   Hold on to memories, Still more lies ahead. EmptyDim 24 Avr 2011 - 13:00

Cette journée avait été parfaite en tous points, sans aucune exception. Alana avait passé l'une des plus belles journées de sa vie, simplement parce que c'était en compagnie de l'homme dont elle était amoureuse. Elle aurait très bien pu la passer dans un bus à souffrir les divers individus qui se seraient relayés à ses côtés, si l'homme qu'elle aimait avait été là, elle n'en aurait été que bonne et merveilleuse. Alana était une jeune femme simple qui se contentait d'assez peu. Malheureusement pour elle, la seule chose qu'elle désirait lui était inévitablement inaccessible. Une défaite qu'elle ne s'expliquait pas, non qu'elle triomphe toujours de ce qu'elle entreprenait, mais elle savait que cet homme avait, si pas des sentiments, un certain attachement à son égard. Tout homme normalement constitué aurait dès lors profité des sentiments de la jeune femme pour la mettre dans son lit, même s'il n'y avait pas de lendemain. Ou peu importe, d'ailleurs, parce que dans leur cas particulier, il pouvait bien se comporter comme le pire des salopards, il savait qu'elle reviendrait toujours à lui. Pourtant, lui, il avait toujours refusé de franchir le cap de la relation physique. Au point que c'en était elle qui le suppliait ! Qu'avait-il en tête pour lui offrir tout ce qu'un homme amoureux offrirait, tout en lui refusant ce que n'importe quel homme lui aurait déjà donné depuis longtemps ? Alana n'avait jamais compris, et ce soir encore moins que d'habitude. Les larmes coulaient le long de ses joues, quand elle avait décidé de partir loin de lui, la souffrance qu'il lui infligeait trop vive pour qu'elle puisse la contenir, et le lieu inapproprié pour qu'elle puisse la laisser sortir.

Alana et Jayden s'étaient rencontrés à l'Université de Columbia. Il avait l'âge de sa sœur, mais elle avait tout de suite été attiré par sa démarche nonchalante et son regard de braise. Son visage était charmant, son sourire l'était encore plus, et elle l'avait toujours trouvé excessivement sexy. Tout en lui l'attirait, et par elle ne savait quelle chance exactement, l'attirance avait été réciproque. Du moins, une attirance amicale. Elle avait dû s'en apercevoir après avoir fait sa connaissance et avoir fait quelques sorties avec lui, à son grand regret. Ils étaient tout de même devenus proches, et le comportement de Jayden s'était fait de plus en plus ambigu. L'apogée de l'ambiguïté s'était cependant dévoilée lorsqu'il lui avait demandé d'être sa familière. Bien entendu, jamais elle n'aurait pu refuser une telle offre. Il lui avait expliqué en quoi cela consistait, quelles étaient les conséquences. Il lui avait parlé de ce lien qui se créerait aussitôt qu'il goûterait son sang. Il n'en avait pas fallu plus pour convaincre la jeune femme. Sa décision avait été prise. Mais peut-être ce soir le regrettait-elle. Quoi qu'il en soit, une fois devenue sa familière, la jeune femme avait trouvé en Jayden un amant attentionné et doux, attentif, bien que volage et toujours maître à bord. C'était lui qui fixait les limites, et la plus importante qu'il ait posé déplaisait fortement à la jeune femme. Il se refusait à devenir intime avec elle, pour une raison, donc, qui lui échappait royalement. Ils s'embrassaient, étaient proches au sens physique et moral du terme. Rien ne manquait à leur relation pour qu'elle passe à l'étape suivante. Et pourtant, Jayden ne voulait pas en entendre parler.

C'est cette raison précise qui avait tout gâché en soirée. La journée avait été parfaite, il lui avait offert les plus belles choses, riche comme Rothschild, et n'avait pas lésiné sur sa façon bien à lui de l'impressionner. Le soir, ils avaient été dans un club, ils s'étaient à nouveau rapprochés comme ils le faisaient quand il allait boire son sang... ou comme deux amants le feraient juste avant de passer aux choses sérieuses. Et lorsqu'elle le lui avait fait comprendre, il s'était, comme d'habitude, braqué. Seulement cette fois, cela avait blessé Lana. Elle en avait assez, de tout ce petit jeu. Elle avait assez d'être sa réserve de sang sur pattes, sans jamais rien recevoir en retour. Oh, il lui offrait des robes et des repas hors de prix, certes. Mais il oubliait de lui donner l'essentiel : son cœur. Et c'était là pourtant la seule chose qu'elle espérait recevoir. Il n'avait rien voulu entendre, lui avait fait comprendre qu'il ne lui donnerait pas ce qu'elle voulait et elle avait décidé de disparaitre. Elle savait qu'elle était incapable de se passer de lui très longtemps. Il avait ce pouvoir sur elle. Ce fichu lien ! Elle n'avait aucune chance de lui faire payer cela, aucune chance de lui faire ressentir le manque d'elle. Mais néanmoins, elle ne voulait pas se laisser faire.
Ainsi, elle avait quitté le club sans lui. Et il ne l'avait même pas suivie, ou n'avait pas tenté de la rattraper. C'est donc seule, à pied parce que comme une idiote elle n'avait pas pensé à prendre de l'argent dans son mini-sac, et malheureuse, qu'elle était rentrée chez elle. Mais elle avait eu un petit contretemps.

Pas loin de chez elle, elle avait fait la malheureuse rencontre d'une jeune femme qui ne lui voulait rien de bien. Elle avait commencé par lui parler, par la menacer en disant que ce n'était pas prudent de rentrer seule à pied, par montrer sa jalousie envers l'homme avec qui elle avait passé sa soirée. Et puis, les menaces avaient été mises à exécution, et si Alana était déjà surprise de se faire agresser par une femme, elle le fut encore plus lorsqu'elle celle-ci décida qu'elle en voulait à son sang ! La Sang Rouge avait vite compris qu'il ne s'agissait pas d'une vampire comme elle pouvait les connaître. Un Sang Bleu n'aurait jamais agi de la sorte. Lui faire peur, la menacer et l'obliger à livrer son sang ne faisaient pas partie des principes que les Sang Bleu s'étaient jurés de suivre. Ce ne pouvait être un Sang d'Argent non plus, ils n'en avaient pas après les Sang Rouge. La seule solution était que cette jeune femme soit une Vulture. Alana était bien consciente qu'elle allait y laisser sa peau. Elle connaissait la réputation de ces créatures encore ignorées et mal connues. Elle savait qu'ils n'avaient aucune pitié et qu'ils ne laissaient généralement pas une seule goutte.
Elle dut sa vie, elle le savait, au Sang Bleu qui la délivra des crocs de la brune qui l'avait agressée. Et lorsque celui-ci lui avait dit de filer, elle n'avait pas demandé son reste. Elle avait filé.

Couru. A n'en plus pouvoir respirer. Elle aurait très bien pu se rendre chez elle, c'était tout près, et sûr. Mais c'était chez Jay qu'elle était allée, traversant l'eau et parcourant une bonne partie de la ville pour retrouver l'appartement accueillant et rassurant de son vampire d'ami. Elle prit l'ascenseur, posant sa main sur sa morsure qui saignait abondamment, essayant de la cacher au mieux devant le portier et le concierge qui la salua, l'air inquiet en la voyant si pâle et ruisselante. Quand enfin elle fut dans le calme de la cabine, elle laissa échapper ce qu'elle avait retenu jusque là : elle éclata en sanglots, sa respiration difficile, la peur prenant enfin le dessus sur l'adrénaline qui lui avait permis de courir jusqu'ici. L'ascenseur arriva à l'étage souhaité, la jeune femme sortit et prit la clé qui pendait dans son décolleté. Elle l'avait mise à une longue chaine dont elle ne se séparait jamais. Entrant la clé dans la serrure, elle la fit tourner et entra dans l'appartement. Elle n'eut pas besoin de prononcer un mot, que le visage aimé se tourna vers elle. Inquiet, il fut à ses côtés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Sa main en sang ne pouvait plus cacher la morsure. Elle était pâle, brûlante, moite. Son maquillage avait coulé après avalanche de larmes. Elle devait être hideuse. Oui, elle parvint même à penser à l'allure qu'elle devait avoir face au jeune homme qu'elle aimait. Ce dernier lui demanda si ça allait, ce qui s'était passé. Elle leva les yeux vers lui, la peur dans le regard. Elle se sentait horriblement faible, elle avait perdu du sang... elle avait besoin de repos et de quelques points de suture. Mais elle ne s'en souciait plus. Il était là, auprès d'elle, et c'est tout ce dont elle avait eu besoin, dans son esprit. Elle se colla à lui et le serra de son bras libre, sanglotant malgré elle. Son étreinte se resserra, elle avait besoin de sentir proche cette présence rassurante. Elle était mal, et elle était morte de peur. Jamais, dans sa vie, elle n'avait imaginé être la victime d'un vampire. Et sentir ce sang s'en aller en sachant qu'elle en mourrait.


« Il... elle... Jay... » bredouilla-t-elle, essayant de rassembler ses idées. Elle m'a suivie... et puis elle m'a agressée. Elle m'a mordue. Ce n'était pas un Sang Bleu. C'est un Sang Bleu qui m'a sauvée... et je ne sais même pas qui c'est ! » finit-elle par lâcher. Sa phrase terminée, elle s'écroula, inconsciente.
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