Un enfer… Voilà à quoi je comparerais ma vie…
J’ai perdu mes parents à l’âge de 14 ans avant d’être adoptée, quelques jours plus tard, par un couple. La première année, ils étaient adorables avec moi mais l’année de mes 15 ans… Mon enfer commença.
Je me plaignais d’absences à répétition, je mangeais de la viande crue écœurée par la cuite, mes veines ressortaient en un beau bleu et j’avais des vertiges. Bien sur, je ne savais pas ce qu’il m’arrivait mais pour mes parents adoptifs, c’était clair : j’étais en train de tomber dans la folie.
Ils m’ont gavée de médicaments tous les jours sous les conseils d’un stupide médecin. Puis un jour, les médicaments n’ont plus suffi, évidemment étant un vampire ; les médicaments ne pouvaient rien me faire. Ils étaient complètement désespères et ont fini par m’envoyer à l’asile. Où je passa 3 ans avant de m’enfuir tuant les sang rouge qui y travaillaient. Dès ce moment, ayant enfreint le code des sangs bleus en tuant des humains, j’étais considérée comme une paria, une traitresse. Pour moi, c’était le conclave qui était le traitre : il savait que j’étais dans cette maison de fous et ils n’ont pas bougé le petit doigt pour venir me sauver.

Par la suite, je me suis faite recueillir dans une maison close de sangs d’argent où j’ai joué les prostituées et danseuses de charme. C’était dur mais je me suis accrochée, j’aurais fait n’importe quoi pour ne pas être envoyée au conclave où j’aurais été brulée vive !
Mais, j’avais 21 ans quand j’ai été assassinée… Le 30 avril 1951.

Flash back :

Une jeune fille blonde était assise sur son lit, les genoux repliés contre son torse, les yeux écarquillés couverts de cernes. Elle n’en pouvait plus… Des souvenirs dont elle n’avait aucuns souvenirs mais étrangement familiers lui remontèrent le corps jusqu’au cerveau. « Ses » souvenirs l’accaparaient tellement souvent qu’elle se réveillait, des fois, en hurlant à la mort. Elle se voyait dans le corps d’une jeune fille lui ressemblant étrangement, des scènes qu’elle n’avait vues que dans des livres, et même, des scènes de mort… Sa propre mort.
Cela lui faisait peur. Mais ce n’était rien comparé à la douleur qu’elle allait ressentir plus tard. La porte s’ouvrit dans un fracas étourdissant. Elle sursauta. On l’a prit par les épaules. Elle se débâtît mais cela ne servait à rien.
On l’a mit dans une voiture. Durant ce passage, elle croisa le regard de ses parents, sa mère était en pleur tandis que son père essayait d’être fort. On l’emmena dans un immense bâtiment avant de l’enfermer dans une pièce.

Tout les jours la même rengaine : « libérez votre esprit Lucy » puis des médicaments à ne plus qu’en faire. Elle hurlait : « lâchez moi ! Laissez moi ! Par pitié ». Elle avait l’impression de faire des crises de manque…Mais manque de quoi ? Elle restait sobre depuis son arrivée dans cette maison de fous et elle se gavait trop de médocs pour que ce soit ça. Trois ans plus tard, elle eut un déclic.
Elle réussi à s’échapper de sa chambre pour chercher l’arme à feu que le directeur planquait pour sa sécurité.

« Miss Lucy ! Qu’est ce que ?! » Elle lui tira une balle entre les deux yeux avant qu’il ne comprenne qu’il était mort puis tua tout ceux qui croisait son chemin et tentait de l’empêcher de sortir. Elle força la porte puis se sauva, pieds nus, dans la campagne boueuse avant d’atterrir dans une maison close où elle assouvissait les désirs vils des hommes. Jusqu’à ce jour,

« Anne ! Tu pourrais aller faire une course à l’épicerie ? »
« Oui bien sur » dit Anne, anciennement Lucy, avec beaucoup de joie ! Ce n’était pas tous les jours qu’elle sortait de cette maison. Elle avait quitté de force une maison de fous pour atterrir dans une autre…
Elle sorti en se couvrant les épaules d’un lourd manteau noir, elle n’était habillée que d’une petite jupe en lin et d’un corset noire et rouge. Elle rentrait à la maison de prostituées, serrant contre elle le colis, quand on la poignarda dans le dos. Elle n’eut le temps que d’entendre : « j’ai enfin vengé mon fils ! » avant de sombrer dans les ténèbres.

Fin du flash back

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’on me rappelle, le 24 avril 1990. J’ai vécu jusqu’à mes 15 ans comme une humaine ordinaire mais mon précédent passé m’a vite rattrapée et j’ai requitté le conclave pour m’allier aux sangs d’argent… Ce que j’étais devenue.

Voilà ce que j’ai découvert sur mes vies antérieures :
Après ma disparition en tant que Lilween, ange de la tristesse, je suis apparue dans la peau de la Princesse Julia de Constantinople. J’ai découvert mes souvenirs à l’âge de 15 ans et je me suis mariée à l’âge de 17 ans avec mon âme sœur. J’ai eu trois enfants : Ambroise, Antoine et Octavie. Je suis morte d’un mauvais accouchement quand j’avais 21 ans.

Flash back :

« HAA ! »
« Princesse il est temps »
…
« Princesse ! Poussez ! Ca y’est presque ! »

Une jeune femme était allongée sur un lit, transpirante et haletant fortement. Cela faisait 12 heures et le bébé n’était toujours pas la. Elle sentait quelque chose se déchirer dans son bas ventre, puis plus rien… Le noir complet.

Fin du flash back

Par la suite, je suis apparue dans la peau d’une comtesse « Elizabeth » mariée à un duc (sans être liée à lui) avec qui j’ai eu Adélaïde et Arthur. Enfants turbulents dans leurs années humaines mais sages comme des anges et sérieux une fois qu’ils ont découverts leur vraie origine. Une vie par spécialement heureuse mais bien remplie. Morte, encore une fois, à 21 ans lors de la Terreur.

Flash back :

Une jeune femme était dans une cellule à l’odeur nauséabonde. Elle était en train de prier un dieu qui ne voulait pas l’attendre. Elle resta calme quand elle entendit la porte s’ouvrir dans un craquement sinistre puis une voix dire : « duchesse, c’est l’heure ».
Elle acquiesça puis se laissa ligoter les mains avant d’être emmenée à l’ex place Louis XV devenue place de la révolution (de la concorde). Elle monta dignement les escaliers avant de dire, pour son dernier discours :

« Je suis venue ici pour mourir ! Je n’accuse personne puisque selon et par Dieu et nos lois, je dois mourir alors qu’il en soit ainsi. Je demande à mes proches et à mes alliés de ne pas m’oublier et de continuer à prier ».

A 13h15, le couteau tombe

Fin du flash back.

Après, je suis née dans la peau d’Alice Brown, une colon du nouveau monde. Aventurière heureuse et bien dans sa peau et mariée avec son âme sœur. Pas très riches mais très heureux. Je suis morte de noyade à 21 ans.

Flash back

« Madame Alice ! Ce terrain est dangereux veuillez attendre ! »
« Mais non ! Mais quel trouillard vous faites mon cher Clément ! »

Elle était sur une falaise qu’elle était en train de longer. Elle était juste en train de s’amuser avec un de ses familiers quand elle glissa contre une pierre et chuta dans l’eau glacée

Fin du flash back

Puis j’ai raconté ma vie dans les années 40-50 où je suis morte assassinée.
Maintenant, je vis en tant que sang d’argent… A chacune de mes vies, je suis morte à 21 ans et chaque fois de morts violentes… Ma fin serait elle proche ?

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Pseudo : Naomi
Âge : 21 ans
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