Masquerade
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 New York - [Naël Beliakov]

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Aurora Payne
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MessageSujet: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyDim 3 Juil 2011 - 11:02

New York ♫

CONCRETE JUNGLE WHERE DREAMS ARE MADE OF, THERE'S NOTHING YOU CAN'T DO

Le réveil se fit en douceur, la lumière pénétrant par la fenêtre nue de la chambre. Aurora n'avait pas encore eu le temps d'y installer les rideaux qu'elle était allée chercher la veille. Son assistante était déjà là, à l'observer en silence. Depuis combien de temps la fixait-elle ainsi ? Tous les matins, c'était un peu comme si son intimité était vendue en pâture à la presse ; aussi profondes soient la confiance et l'affection qu'elle accordait à sa fidèle employée, elle se lassait de la voir dès qu'elle ouvrait les yeux. Une odeur délicieuse montait depuis les cuisines : le Chef s'affairait sûrement depuis l'aube. Quelque chose se déclencha dans le ventre d'Aurora et un gargouillement peu raffiné se fit entendre. Elle était affamée, et ce depuis des jours. Son familier aurait dû arriver par avion plus tôt mais un « empêchement de dernière minute » l'avait retardé. Une lueur d'espoir traversa ses yeux, qui se dirigèrent aussitôt vers le visage de Beth, son assistante. « Est-il arrivé ? » demanda-t-elle avec euphorie.

Beth n'eût même pas le temps de hocher la tête qu'un beau jeune homme arriva, vêtu d'un costume griffé. Il était très beau, pour un humain ; mais il n'était qu'un outil, pour Aurora. Elle avait beau lui porter une amitié très tendre et complice, elle n'oubliait pas pour autant le fait qu'il était sous ses ordres et qu'il était son « casse-croute ». Les mains fines de l'Ange de la Renaissance agrippèrent la chevelure du garçon, tandis qu'elle l'enlaçait. Assis sur le lit de la jeune femme, il commença à lui conter son périple pour arriver jusqu'à New York – ce brave petit étant originaire de Londres. Posant un doigt sur la bouche de son familier, Aurora lui desserra son col. « C'est fort intéressant mais nous parlerons de tout cela plus tard. Pour l'instant, j'ai d'autres projets... »

Le manque donnait à l'acte plus de puissance et de passion. Une fois qu'elle eût fini sa besogne, elle partit prendre un petit déjeuner traditionnel en compagnie du nouvel arrivé, dont le cou saignait encore un peu. Ce dernier tenta plusieurs fois de lui parler mais elle finissait toujours par le couper, lassée par ce surplus de paroles. Elle ne se sentait pas d'humeur bavarde ce matin ; et bien que le récit du jeune garçon était drôle, elle n'avait pas assez d'énergie pour faire semblant de s'y intéresser. Depuis qu'elle avait appris que son Lien était dans le coin, la place qu'occupait son familier avait chuté vertigineusement. Elle n'avait plus pour lui aucune attirance, ni même aucun intérêt. Déposant un baiser doux sur le front de son ami, elle passa le seuil de la porte dès qu'elle le put et disparut.

Elle ne pouvait plus le regarder en face sans sentir qu'elle le trahissait. Son pauvre familier représentait de moins en moins de choses à ses yeux et elle se sentait coupable de le reléguer au second plan. La cinquième avenue, légende de la mode, lui permettrait l'espace d'un instant d'oublier le conflit qui siégeait en elle. Ses pensées étaient trop emmêlées pour qu'elle fasse quelque chose d'intellectuel ; les boutiques, c'était simple et ludique.

Jusqu'à ce jour, elle n'avait pas fréquenté les magasins de luxe New Yorkais, c'était l'occasion de remédier à cette offense. Être mince, c'était un avantage pour beaucoup de choses. Premièrement, il n'y avait pas à se questionner pour savoir si oui ou non les vêtements boudinaient. Deuxièmement, exposer le plus de peau était parfaitement réalisable puisqu'aucun bourrelet disgracieux ne pointait le bout de son nez. Et enfin, aucun coloris ne déformait la silhouette. En fait, Aurora avait la chance de ne pas être condamnée à porter du noir « amincissant » toute sa vie. Ce qui était moins drôle, en revanche, c'était d'avoir autant de poitrine qu'une fillette de huit ans. Avec ce corps si menu, il paraissait logique que les attributs suivent. Aussi se plaignait-elle souvent d'être aussi plate qu'une planche à pain – ce qui entre nous n'était pas faux. Elle avait sa petite technique pour compenser : porter les vêtements que les autres jeunes femmes ne pouvaient pas porter. De cette façon, même si elle manquait cruellement de formes, elle savait qu'elle était enviée. Et n'était-ce pas là le plus important ?

Après avoir agrandi sa réserve de sous-vêtements, de chaussures, de robes, de bustiers et de jupes, Aurora n'eût plus grand chose à acheter. A part peut-être une : l'écharpe noire qui lui faisait de l'œil depuis qu'elle avait commencé ses achats. Elle avait hésité longtemps, puis avait fini par craquer. Alors qu'elle s'élançait pour l'attraper, une main la saisit. Elle se tourna avec surprise vers une silhouette qui lui était étrangement connue. Il lui fallut un instant pour comprendre qui se tenait devant elle. Toutefois, lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se pencha en avant pour l'étreindre. « Naël ! Qu'est-ce que tu fais ici ? ». C'était presque improbable de retrouver le jeune homme dans un endroit si éloigné de chez eux. Avait-il quitté l'Europe lui-aussi ? Ou était-ce un simple voyage touristique ?

Il n'avait pas changé : toujours ce visage de porcelaine, ces petits yeux rieurs et cet air raffiné. Elle connaissait ces traits par cœur tant elle avait eu l'occasion de les contempler. Les deux jeunes gens se fréquentaient depuis qu'ils avaient des dents – voire même avant, c'est dire ! Un mélange d'incompréhension et de joie déformait le sourire d'Aurora, elle s'interrogeait sur les raisons qui avaient poussé Naël à venir. L'image des Sang-d'Argents hantait son esprit et une légère peur s'empara d'elle ; était-il en danger ? Cette simple idée la fit frissonner, mais elle n'en laissa rien paraître. L'excitation de revoir son ami d'enfance l'emporta sur l'angoisse et elle préféra laisser de côté les perspectives négatives. « Comment vas-tu ? » s'enquit-elle avec une voix maternelle. Il était la dernière personne qu'elle pensait croiser sur la cinquième avenue ; mais c'était lui qu'elle avait le plus besoin de voir en cette période de troubles. La joie qu'elle avait ressenti en voyant son familier lui parut bien fade à côté de celle qui la gagnait maintenant. Naël. Son précieux, son adorable Naël.
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Naël Beliakov
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MessageSujet: Re: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyMar 5 Juil 2011 - 15:13

Cela faisait un mois que Naël était arrivé à New York et il commençait peu à peu à prendre ses marques. Il était entré dans sa nouvelle université où il s'épanouissait grandement. Les cours, surtout ceux d'astrophysique, étaient vraiment intéressants et les professeurs renommés. De plus le matériel à disposition était à la pointe de la tendance, il disposait même du tout nouveau télescope dernier cri permettant une vue plus étendue et une étude plus précise. En plus de cela, il avait intégré le programme de la Juilliard et était déjà parmi les meilleurs de sa promotion. Son emploi du temps était donc extrêmement chargé sans compter les devoirs et son rôle de futur intermédiaire.

Il n'avait pas encore été nommé pour prêter allégeance et servir un Sang Bleu, le dernier représentant du clan que les Beliakov étant entré en hibernation depuis quelques temps, mais il savait que cela ne saurait tarder. En attendant, il avait commencé à faire des recherches sur le phénomène des Vultures, aidé en cela par Natalina, qui en était une elle-même, qui l'aidait lors de ses rares moments de lucidité. Déjà, des faits d'une similitude troublante l'avait interpellé et il pensait avoir un début de commencement de piste. Il avait essayé d'en faire part à son père qui ne l'avait pas prit au sérieux et l'avait renvoyé à ses affaires. Enfin, le jeune homme était maintenant habitué à l'attitude dédaigneuse de son père à son égard et ne s'en formalisait plus.

En ce moment même, le cours de physique quantique de Naël venait de s'achever. Il se dépêcha donc de rentrer chez lui afin de se débarrasser de son sac de cours et de se changer. Il avait envie de découvrir sa nouvelle ville et cela passait avant tout par une virée shopping. C'était dans de tels moments que le garçon remerciait son statut social qui lui permettait de dépenser sans compter, chose qu'il ne faisait pas si souvent, tout en ayant à disposition un porteur et un chauffeur. Il enleva ses vêtements de cours, prit une douche rapide et revêtit une tenue bien plus glamour. Il n'oublia évidemment pas les deux épées saï à lame d'argent, qu'il cacha dans ses manches ainsi que le petit revolver caché dans sa poche de poitrine grâce à un holster spécial.

En effet, bien que les Sang Bleus soient pacifistes, les menaces conjuguées des Sang Argents et des Vultures l'avaient amené à redoubler de prudence, si bien qu'il ne sortait jamais désarmé. Les épées étaient réservé aux Vultures qui s'approchaient de trop près tandis que le revolver servait contre les Sang Argents qui étaient bien trop rapide pour lui, malgré son entraînement. Même s'il y avait des détecteur de métaux et que ceux-ci s'illuminaient comme autant de sapins de Noël, jamais personne n'oserait fouiller ou même regarder de travers un Beliakov.

Une fois prêt, il ressortit de son hôtel particulier où une voiture l'attendait devant l'entrée. Le portier ouvrit la portière pour Naël qui le remercia gentiment puis le périple commença enfin. Il arriva rapidement à destination et se lança à corps perdu dans une frénésie d'achats comme il en connaissait peu. Il dévalisa littéralement plusieurs boutiques, se faisant déjà un nom parmi les meilleurs clients de celles-ci en une seule fois. Tous les paquets étaient portés par un employé, ou par le chauffeur, qui les rangeait dans la voiture au fur et à mesure. Au bout de deux heures, il commença à fatiguer mais une magnifique écharpe de soie noire lui tapa dans l'œil. Il décida donc d'entrer dans la boutique, se promettant qu'il s'agissait de la dernière pour aujourd'hui.

Il trouva rapidement ce qu'il cherchait mais il n'était apparemment pas le seul. Une jeune femme blonde semblait avoir le regard rivé dessus. Ni une, ni deux, il accéléra le pas et se saisit du précieux item au moment où la main de la blonde allait se refermer dessus. Elle releva le regard sur lui et le regarda bizarrement. Naël, qui la trouvait étrangement familière, s'attendit à ce qu'elle lui hurle au visage mais ce fut une autre réaction, bien plus étonnante, qui se produisit. Elle le prit dans ses bras et l'étreignit en l'appelant pas son nom. Le garçon faillit sortir une de ses lames, par réflexe, mais son nom arrêta son geste à peine amorcé.

Lorsqu'elle se détacha enfin, en lui demandant comment il allait, elle fit quelques pas en arrière et il l'a reconnut aussitôt. Il s'agissait d'Aurora Payne, certainement sa plus vieille amie. Leurs familles se connaissaient depuis longtemps et fréquentaient les mêmes cercles, bien que la famille Payne ne soit pas d'un aussi haut rang que celle de Naël. Ils se connaissaient donc depuis le berceau, la jeune femme, qui était plus âgée que lui, avait toujours été très maternelle avec lui, comme la grande sœur qu'il n'avait jamais eu. Ils étaient restés amis pendant toute leurs vies jusqu'à ce que le départ des Payne pour les États-Unis ne les séparent. Ayant perdu contact, jamais Naël aurait pu imaginer qu'il retrouverait Rory (il l'appelait ainsi depuis qu'il était enfant, son nom étant alors bien trop compliqué pour le petit garçon), ici, dans une boutique en plein New-York. Après un instant de choc, le visage du jeune homme s'éclaira d'un magnifique sourire, heureux de retrouver sa chère amie.

''Rory ? C'est bien toi ? Par tous les anges, je suis tellement heureux de te voir ! Qui aurait pu croire qu'on se retrouverait ainsi ? Je me porte à merveille et toi ?
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MessageSujet: Re: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyDim 17 Juil 2011 - 2:50

Les choses étaient très différentes depuis qu'Aurora avait emménagé à New York. Déjà, elle mettait plus de temps pour aller au travail tant la circulation était dense – les jets privés étaient refusés pour des trajets aussi courts. Et elle se sentait plus responsable, plus libre. Mise à part à sa Tante, la jeune Sang-Bleu n'avait de compte à rendre à personne et jouissait d'une autonomie qu'elle attendait depuis longtemps. Qu'elle vienne de la Haute Société n'était aucunement un facteur : comme tous les jeunes adultes, elle prenait enfin son envol. Dorénavant, elle pouvait dépenser sans subir les critiques acerbes de son père, très conservateur et radin, et sans être sujette aux reproches de sa mère quant à sa façon de s'habiller, qui ne semblait jamais correspondre au goût de Madame. En fait, l'indépendance, c'était le pied.

Bien sûre, Aurora savait que ses faits et gestes étaient minutieusement étudiés par sa Tante, haut membre du Comité de New York ; mais cette dernière savait rester discrète et était certainement la personne la moins envahissante de la famille. Aussi, Aurora avait le luxe de faire ce qui lui plaisait en toute impunité – ce qu'elle ne faisait évidemment pas, par principe. Ce n'était pourtant pas faute de vouloir, de temps à autre. Et, se faire piquer cette écharpe réveilla en elle un esprit combatif insoupçonné. Elle eût presque envie de la prendre des mains du possesseur et de partir avec, voire même d'utiliser le Glom pour l'obtenir sans violence. Par respect, et par humilité, elle s'en était abstenue. Et, tout simplement, la personne qui l'avait prise n'était pas n'importe qui. Le jeune homme russe ne sembla pas reconnaître son amie de toujours, au premier abord. Il finit néanmoins par la nommer par son surnom, qu'il était le seul à utiliser. La scène sembla étrangement familière à Aurora, qui avait eu l'habitude d'entendre le jeune homme l'appeler maintes et maintes fois par ce doux pseudonyme qu'il avait choisi lorsqu'il était enfant. Aurora était un prénom compliqué, difficile à prononcer, que beaucoup n'employaient pas pour la désigner. Le célèbre « Miss Payne » était devenu un usage que tous les employés et tous les gens de l'extérieur utilisaient. Personne ne se donnait la peine de s'écorcher la bouche d'un nom que l'allitération rendait si pénible à entendre et à prononcer.

La surprise du jeune russe se mêla à celle d'Aurora qui, incrédule, se demanda si ce n'était pas la blague d'un Sang-Bleu. Essayait-on de tromper sa vue ? Les intonations et le visage pétillant de Naël l'en dissuadèrent tant ils étaient fidèles aux originaux. Un semblant de doute persista malgré tout, il était tellement improbable que son ami soit là. Les embrassades furent longues et émouvantes, probablement parce qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps et qu'ils se retrouvaient en terre inconnue. Au bout d'un certain temps, la conversation reprit.

« C'est un signe du destin, il faut croire. Je suis au mieux de ma forme aussi, merci. Qu'est-ce qui t'amène ici ? » s'enquit-elle, curieuse de connaître les raisons qui l'avaient amenées ici. « Ta famille s'est déplacée aussi ? Ou es-tu venu seul ? ».

Elle imaginait mal le patriarche de la famille Beliakov venir ici. Allez savoir pourquoi... En tant que Grand de ce monde, il avait déjà voyagé aux quatre coin du globe pourtant. Les yeux d'Aurora fixèrent l'écharpe noire et, avec un rire détendu, elle ajouta :

« J'espère que tu me la prêteras de temps à autre ! »

Puis, reprenant son sérieux, elle médita sur ce qu'elle devait révéler ou non à Naël. Elle ne savait pas ce qu'il savait et, en lui demandant s'il avait fui à cause des Sang d'Argents, elle craignait de lui en dire trop. Il était promis au destin d'Intermédiaire mais peut-être valait-il mieux conserver son « innocence » du moment ; il aurait assez de responsabilités en temps voulu. D'autant plus qu'elle savait que la formation du jeune homme lui avait volé une partie de son enfance. Il n'avait pas la même candeur que les gens de son âge, se démarquant par sa maturité qui, Aurora en était certaine, était due à la lourde tâche qui l'incombait. Pour l'instant, il était préférable de profiter de l'instant et de se réjouir plutôt que de penser au pire. Seulement elle n'y arrivait pas. Lorsqu'elle contemplait le visage angélique de son ami, elle ne ressentait que de la peur. La peur de voir celui qu'elle maternait abusivement se faire tuer au profit du Sang Bleu qu'il servirait.
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MessageSujet: Re: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyMer 27 Juil 2011 - 10:24


Naël et Aurora se connaissaient depuis très longtemps. Leurs deux familles, toutes deux faisant partie de la Haute Société, se côtoyaient très souvent. Mr Payne et Kolya Beliakov étaient amis et partenaire dans presque tout, aussi bien au poker qu'en affaire. Bien que Naël soit bien plus jeune que son amie, les deux enfants s'étaient tout de suite apprécié, la fillette s'amusant à considérer la petit garçon comme son bébé ou son petit frère. Elle avait toujours été maternelle avec lui, ce qui ne manquait jamais d'amuser leurs deux familles. En plus de cela, Roxann, la mère de Naël, avait toujours eu un faible pour Rory et l'a considérait comme sa fille. Le jour où Rory avait découvert qu'elle était une Sang Bleue, Kolya l'avait aidé à se faire une place dans le Monde secret et avait tenté de faire désigner son fils comme intermédiaire quand il en aurait l'âge. Malheureusement, Aurora était partie avant que ce projet de soit mener à bien, laissant derrière elle un Naël dévasté.

C'est pourquoi, la retrouver dans une boutique en plein New-York était si dingue. Jamais il n'aurait pu imaginer de telles retrouvailles ! Lorsqu'elle était partie, il s'était encore plus renfermé sur lui même. Entre la mort de sa mère et la relation en chute-libre avec son père, le départ de son amie avait été difficile à vivre pour le jeune russe. Il était donc plus qu'heureux revoir un visage familier dans cette ville inconnue où il n'avait pas encore pu se faire d'amis. Elle répondit ensuite à sa question avant de lui demander ce qu'il faisait à New-York et s'il était seul ou accompagné de sa famille. Le regard d'Aurora se fixa ensuite sur l'écharpe que Naël tenait toujours dans ses mains.

« J'espère que tu me la prêteras de temps à autre ! »

En entendant cela, Naël éclata d'un rire cristallin avant de s'approcher de la blonde et de passer l'écharpe de soie autour de son cou. Il la noua ensuite dans un style très français avant de reculer pour l'admirer. La couleur mettait son teint de porcelaine en valeur, la faisant presque rayonner et ses cheveux blond semblaient encore plus dorés que d'habitude. Il lui sourit.

''Prends la, ça me fait plaisir. Et je dois t'avouer qu'elle te va mieux qu'à moi, le noir ne m'a jamais mis en valeur. Le rouge est ma couleur en fait. Tu penses qu'ils l'ont en rouge ?

Après ça, l'atmosphère s'alourdit un peu, comme si Rory était préoccupée par quelque chose. En attendant, Naël se souvenait de la question qu'elle lui avait posé avant. Il ne savait pas si elle était au courant pour les Sang Argents et les Vultures qui peuplaient la ville. Peut-être agissait-elle comme tous ses américains bornés et refusait de voir la réalité ? Naël avait déjà été en présence du Comité lorsqu'il avait été intronisé dans la société vampirique de New-York, bien que son nom soit déjà connu. Il avait eu un sentiment mitigé vis-à-vis des personnes qui en faisaient partie et il avait trouvé stupide cette façon qu'ils avaient de refuser de voir la réalité en face. En Europe, bien que les Sangs Argents n'est été qu'une rumeur, elle avait été prise au sérieux et des mesures de protection avait été prises pour la sécurité des Anges. Finalement, il décida d'être honnête avec elle. Il ne lui avait jamais menti auparavant, et il n'était pas question de commencer maintenant. Il rit cependant soin de ne pas parler trop fort.

''Je suis venu accompagné de Père et de Blair, sa nouvelle épouse. Père a été envoyé pour enquêter sur les Vultures et pour confirmer la présence des Nosferatis. Il ne le sait pas mais j'ai pris la liberté d'enquêter sur les Vautours entre les cours. Et toi ? Pourquoi es-tu partie aussi subitement ? Tu es ici depuis longtemps ? Raconte moi ce que tu as fais depuis ton départ.
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MessageSujet: Re: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyLun 8 Aoû 2011 - 10:04

Aurora ne savait pas quoi dire à Naël. D'ordinaire, elle avait toujours un mot pour un rire ou un conseil à donner. Cette fois-ci, elle se sentait plutôt muette, voire même embarrassée. Il était pourtant l'une des personnes avec qui elle était le plus à l'aise d'habitude. Après avoir tenté de détendre l'atmosphère avec l'écharpe, elle garda le silence et médita. Elle était plutôt préoccupée en ce moment, entre son arrivée à New York et les Sang d'Argents... Elle n'avait pas téléphoné à ses parents depuis son arrivée ici et elle se sentait un peu perdue. Il y avait tellement de nouvelles responsabilités sur ses épaules que la pression se faisait sentir. Naël lui tendit finalement le vêtement avant de blaguer lui-aussi. Il n'avait pas tort, cependant : le rouge lui allait mieux que le noir. « Il faut demander, ils l'ont probablement », confirma la jeune anglaise avec un sourire plus décontracté.

Cette conversation, plus légère, ne suffit pas néanmoins à sortir Aurora de ses préoccupations. Elle n'avait jamais été aussi tracassée de sa vie ; le danger était de plus en plus menaçant. Ajouté à sa propre angoisse, le visage de Naël semblait s'être raidi lui-aussi. Il paraissait songer à divers choses qui n'avaient rien de très réjouissants. Aurora préféra ne pas poser de questions mais vit parfaitement qu'un dilemme s'insinuait dans l'esprit de son ami russe. Il avait l'air embêté, comme s'il ne savait pas s'il devait dire quelque chose. La jeune femme avait totalement oublié la question qu'elle lui avait posé précédemment et ce ne fut que lorsqu'il consentit à y répondre qu'elle s'en souvint. Naël évoqua son père et « Blair », une nouvelle épouse. Le cœur d'Aurora se fendit en songeant à la pauvre mère de Naël. Elle ne l'avait pas beaucoup connue – elle était encore jeune quand Mme Beliakov était décédée – mais elle lui était toujours apparue comme une femme pleine d'esprit et de douceur, dont la gentillesse extrême n'avait d'égal que la prévenance dont elle avait fait preuve toutes les fois où la londonienne l'avait rencontrée. Son ami n'était décidément pas chanceux d'un point de vue émotif. Entre un père qu'Aurora jugeait trop dur avec Naël – bien qu'elle appréciait Mr Beliakov comme un oncle - et une mère que le jeune russe avait perdu prématurément, on ne pouvait pas dire que le tableau familial de l'aristocrate était très chaleureux. Ce dernier enchaîna en parlant du travail de son père, un célèbre intermédiaire en Europe. Rory, elle-même Sang Bleu, savait parfaitement de quoi il en retournait. Mais c'est l'expression « Vultures » qui la troubla. Elle n'en avait pas entendu parler : sa Tante lui avait caché des choses et les Vultures en faisaient visiblement partie. Le reste des paroles de son ami furent soudain comme des cloches qui résonnaient au loin ; elle avait l'impression de ne les entendre qu'à moitié tant elle était surprise qu'il sache davantage de choses qu'elle à ce sujet. Peut-être qu'on lui avait menti par omission pour ne pas trop la tracasser d'un coup ; il est vrai qu'elle ne dormait plus aussi tranquille qu'avant depuis qu'elle croyait au retour de l'Abomination. Mais peu importe le motif pour lequel elle n'était pas au courant, elle avait droit à la vérité.

Elle entendit quand même que Naël lui retournait la question avec un air très grave. Les yeux de la jeune femme le fixèrent et elle put enfin dévoiler ce qu'elle avait hésité à lui révéler quelques minutes plus tôt.

« Je suis venue ici pour les mêmes raisons, à quelques détails près. Ma Tante est l'une des seules ici à croire au retour des Sangs d'Argent et elle compte sur mon soutien au Comité de New York. En plus, tu connais mes parents : ils refusent de reconnaître la menace même quand elle est à leur porte. Ma Tante préférait me savoir en sécurité ici plutôt que là-bas, en danger à cause de mes propres parents... », expliqua-t-elle.

Il y avait quelque chose de différent dans sa voix, quelques chose de plus mûr. Ils n'étaient plus des enfants depuis quelques années mais il semblait à Aurora que c'était la première fois qu'ils parlaient si sérieusement. Elle hésita un instant avant d'étancher sa curiosité, éveillée depuis quelques minutes par Naël.

« Qu'est-ce que sont les Vultures ? Une nouvelle menace ? » s'enquit-elle. « Depuis que je suis ici, je me suis juste consacrée à mon déménagement et aux Sangs d'Argent. Et j'ai l'impression que tout le monde me cache des choses, avec les dangers qui rôdent, je ne sais plus à qui faire confiance... Je déteste ça », avoua la belle Sang Bleu.

Être tenue dans l'ignorance l'insupportait au plus haut point : elle était Mumiah, l'Ange de la Renaissance, enfin ! Elle qui avait toujours une longueur d'avance sur tout le monde, elle se sentait humiliée d'avoir été évincée. Et il ne faisait aucun doute que le Comité de New York était au courant pour les Vultures ; il n'avait juste pas jugé utile de l'en informer. Pourtant, c'était à elle de trouver des solutions de secours en cas de problèmes, pourquoi une époque de reconstruction avait-elle été nommée en son honneur sinon ? N'était-ce pas elle qui avait redoré le blason de l'Europe après un temps de crise ? Mumiah avait fait ses preuves pendant la Renaissance. Elle était une icône, une des oracles de leur Communauté... De quel droit osaient-ils lui cacher la vérité ? Doutaient-ils d'elle et de ses capacités ? Aurora avait toujours cru qu'il était essentiel de savoir de quoi il en retournait pour songer à une « Renaissance » éventuelle ; cette fois-ci, elle devrait trouver une alternative sans aucune aide. Elle se sentait seule. L'image de sa Tante lui hanta un instant l'esprit et elle réalisa que même celle en qui elle avait le plus confiance n'avait pas été honnête. Ses motivations étaient sûrement très nobles mais Aurora n'était plus une petite fille : contrairement aux apparences, elle savait gérer ses inquiétudes et avait acquis assez de plomb dans la cervelle pour se comporter comme une adulte. La peur fut remplacée par la colère et la rancœur...
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MessageSujet: Re: New York - [Naël Beliakov]   New York - [Naël Beliakov] EmptyLun 12 Sep 2011 - 11:54

Dès qu'il vit le beau visage de Rory s'assombrir, il regretta de lui avoir parler. Peut-être ne voulait-elle pas en entendre parler ou avait-elle eu une mauvaise rencontre avec l'un d'eux qui lui avait laissé un mauvais souvenir. Il espérait vraiment se tromper car même si les Anges était bien plus puissant que les Charognards, il ne fallait pas sous estimer ceux-ci, ils étaient vicieux, obsédés, uniquement intéressés par leur prochaine victime. Les rares fois où la faim ne les dominait pas, le monstre sanguinaire laissait place à un être humain, soit désabusé et misérable ou, au contraire, heureux de cette nouvelle vie sanglante. Depuis qu'il avait appris leur existence, Naël ne sortait jamais désarmé (enfin, il le faisait déjà avant mais maintenant, il portait plus d'armes sur lui) malgré sa relation cordiale avec Natalina.

Finalement, Aurora prit la parole et lui raconta ce qui l'avait amener à s'installer à New-York, et il comprenait parfaitement son point de vue. Comme elle avait dit, le jeune russe connaissait les Payne. Ils étaient connu pour leur statut assez neutre et surtout pour leur attitude. Alors que la grandes majorités des grandes familles européennes avaient cru les rumeurs à propos des Anges Renégats, les londoniens avaient choisit d'ignorer la menace et de ne prendre aucune mesure contre elle. Naël se rappelait très bien avoir surpris une dispute entre son père et celui de Rory au cours de laquelle le premier avait littéralement hurler à son ami à quel point il trouvait cette attitude stupide, il avait même parler de Aurora et de sa sécurité. Le jeune génie n'avait jamais vu son père perdre le contrôle, encore moins aussi violemment, et cela lui avait fait prendre conscience de la réalité des choses.

Rory lui posa ensuite des questions à propos des Vultures, faisant cligner les yeux de Naël, seule trace de sa surprise et de la gêne qu'il ressentait sur son visage autrement impassible. Alors elle n'était pas au courant ? Le jeune homme se sentait coupable de lui avoir retirer une autre parcelle de tranquillité mais il était surtout en colère. Comment le Conseil pouvait-il cacher de telles choses à leurs frères ? Ils étaient en danger et rien n'était fait pour les protéger alors que c'était le devoir du Rex et du Comité. Naël désapprouvait de plus en plus le système new-yorkais, mais il ne pouvait rien y faire. Il décida dont de tout révéler à Rory. Elle avait le droit de savoir pour être en mesure de se protéger, il ne pourrait jamais le supporter si elle était blessé ou pire par un Vautour qui l'aurait prise par surprise. Elle était tout à fait capable de s'occuper d'elle même, après tout elle s'était occupée de lui depuis leur première rencontre, et elle était l'Ange de la Renaissance que diable !

''Il s'agit malheureusement d'une nouvelle menace. Les Vultures sont des créatures issus des Anges. On ne sait pas exactement comment ça marche mais parfois, lorsqu'un être humain est drainé mais toujours vivant, il arrive que ces personnes se transforment, mutent, en créatures assoiffées de sang, dictées par la faim et ayant de très rare moment de lucidité dans leur vive pleine de sauvagerie. Ni humain, ni Ange, ils se rapprochent plus des vampires tels que présenter dans la littérature. Enfin, les recherches que je mène ont fait jaillir une grande ressemblance entre eux et les Goules d'Europe. Mais celles-ci sont anciennes, or ce phénomène est très récent à New-York. Tu n'en a vraiment jamais entendu parler ? Je dois avouer que je n'approuve pas le comportement du Comité.

Il avait parlé tout bas, histoire de ne pas se retrouver dans un hôpital psychiatrique, penché sur Rory. Il se redressa en soupirant avant de se tourner vers une vendeuse. Il lui demanda distraitement l'écharpe rouge, son esprit repassant tous les détails du dossier sur les Vautours qu'il avait constitué. Ayant une mémoire eidétique, il avait tous mémorisé dans sa tête au cas où ce dossier venait à disparaître subitement. Il savait qu'il frôlait la paranoïa mais le climat de cette ville ne lui disait rien qui vaille. Ici, les Sang Bleus étaient divisés et se cachaient des choses au lieu de mettre leurs différents de côté pour faire face au danger comme en Europe. Il se demanda si ils n'étaient pas plus en sécurité de l'autre coté de l'Atlantique en fait. Il reprit la parole, le visage grave.

''Je suis désolé de le dire Rory, mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment confiance en le Comité et en le Rex, d'ailleurs, ils ne savent rien des recherches que je mène. Le fait qu'ils cachent des choses si importantes … Ça ne me rassure pas du tout.

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